A la découverte du Laos

C’est une immersion à travers le laos vue de la France. Un voyage prochain se prépare doucement.

Nom :
Lieu : France

Je suis graphiste en freelance ce qui me laisse beaucoup de temps pour faire ce que j'ai envie !!!

26 février 2006

Carnet de Voyage d'une jeune Laotienne

"Retour au Laos" de Neng. Ce voyage a été effectué en Août 2002. Neng est née au Laos et n'y est jamais retournée depuis qu'elle habite en France.

"Notre Voyage au Laos a duré 4 semaines (du 3 au 29 août 2002).

Enfin le 3 août, les valises préparées, nous décollons à Roissy pour Bangkok en Thaïlande, et ensuite nous prendrons un autres avion pour Vientiane au Laos.
Le 4 août à 11h00, heure locale, ma famille est venue nous chercher à l'aéroport. Pendant que le cousin à mon père était parti nous réserver une chambre en ville, nous nous dirigeons à Houang Sieng, un petit village à proximité de Vientiane où se trouvent toute ma famille: mes deux grand-mères, mes oncles, mes tantes et tous mes cousins...
Le village se situe à 20 km de Vientiane bien qu'on y met une bonne heure pour y aller tellement la route est mauvaise!!! C'est la campagne.
Tout le village vient nous accueillir chez ma grand-mère maternelle. Malgré les brèves présentations, la famille est tellement nombreuses qu'on a encore du mal à se souvenir de tous les noms et de toutes les têtes, d'autant plus qu'on descendait de l'avion et que la fatigue et le décallage horaire commençaient à faire son effet.
Après avoir déjeûné très rapidement et sans faim, nous sommes allés à la capitale pour poser les valises,se laver et se reposer dans une chambre de Ghuesthouse qui se nomme "Huean Lao" qui signifie maison lao. (Ghuesthouse reconnue dans le guide du Routard 2002/2003). Nous y séjournerons pratiquement tout le mois.


Les 10 premiers jours ont été passés à Vientiane où nous avons commencé à faire notre visite.
Comme moyen de locomotion pour nous habituer à la ville, nous utilisons le Tuk-tuk ; il s'agit d'un trycle motorisé qui peut transporter environ 4 passagers et qu'on pouvait trouver partout tel un taxi. Son prix est à partir de 2000 Kips (0,30 Euros) par personnes à négocier selon les têtes, le trajet et l'heure. En général pour les touristes : c'est toujours plus cher.
Une de nos plus grandes occupations étaient le "Talat Sao" : le grand marché du matin malgré son nom; il est ouvert de 6h à 17h. C'est le centre viavant de Vientiane. C'est un genre de centre commercial avec 3 immenses halles de bétons. On peut y acheter et y vendre de la nourriture, des habits, de électroménagers, des accessoires de maisons, des souvenirs, etc... .
Les marchandises viennent surtout de Thaïlande et de Chine. Malgré les prix indiqués on est sans arrêt obligé de marchander.

Pour éviter de tout le temps être dépendant du Tuk-tuk pour tous nos déplacement, nous avons loué une petite moto. Son prix est de 8 $ pour 24 heures.
Les 3 monnaies sont très utiles et presque indispensable pour nos différents paiements.
- le Kips (monnaie Lao) dert pour les restaurants lao, les Tuk-tuk, les visites des monuments et les achats dans les épiceries laotiennes bien que le Bath et le Dollard ne seront jamais refusés.
- le bath (monnaie thaï) et le dollard servent aux paiements un peu plus importants car ils son plus intéressants pour les laotiens par rapport à la valeur commerciale.



Sur notre petite moto, nous commençons notre visite culturel; Muni du Guide du Routard, nous visitons les plus importants monuments de Vientiane.


aPatuxai : L'arc de triomphe de Vientiane, plutôt appelé Anousacari.La décoration est inspiré de la mythologie lao.Construit dans les années 60, c'est un monument commémoratif en l'honneur des morts des différentes guerres.Au sommet du monument se trouve une terrasse où nous pouvons admirer une vue panoramique de Vientiane. L'entrée est de 2000 kips par personnes. Bien que le monument soit bien beau il ne l'est que de l'extérieur car à l'intérieur il n'y à rien à voir et c'est pas très propre.










aLe Vat Sisaket : à quelques pas de Patuxai. Ce temple est le seul à avoir été épargné pr les Siamois au cours du sac de Vientiane en 1821. Sisaket signifie les cheveux et la tête. La principale caractéristique du Vat Sisaket est de posséder plusieurs milliers de statuettes de bouddha. Quelqu'un s'est amusé à les compter : 8892 statuettes. Comme c'est le premier temple lao qu'on visite, j'y fais une prière et un don bien que je ne sois pas pratiquante bouddhiste.


aLe musée du Vat Ho Phra Keo : à coté du précédent. Il y habrite aujourd'hui une collection d'objets d'art sacré. Le musée a été construit dans les années 30 et est censé reproduire l'ancien temple royal détruit par les siamois en 1828. Le Ho Phra Keo avait été initialement construit en 1565 par le Roi Setthathirat afin d'abriter le bouddha d'Emeraude qu'il avat rapporté du Royaume du Lanna dans le nord du Siam. Le bouddha n'est pas en émeuraude mais en jade vert et se trouvaitau départ à Chiang Mai. En 1779, considérant que la précieuse statue leur appartenait, les siamos la dérobèrent au cours d'un premier raid sur Vientiane et la rapportèrent à bangkok. L'année dernière lors de notre voyage en Thaîlande,nous avons pu aller visiter au Palais royal à Bangkok le Vat Ho Phra Keo du même nom où se trouve actuellement le bouddha d'Emeraude."
La question de la propriété du bouddha d'Emeraude a longtemps été la principale cause de trouvait sur le territoire de l'actuelle Thaïlande au temps du Roi Setthatirat, il n'est pas moins vrai que cette région appartenait à l'époque au royaume du Laos. Par contre, l'histoire racontée par les thaïlandais est différente alors maintenant qui croire?


aLe Vat That Luang : Ce grand stûpa sacré recouvert de feuilles d'or est censé contenir un cheveu de Bouddha ainsi que les cendres de sa hanches. C'est le monument religieux le plus importants du laos. Comme les trois précédents le prix est de 2000 kips. On peut monter au premier niveau pas des escaliers situés sur les côtés mais cela ne présente aucun intérêt. Une statue du Roi Setthatirat se trouve à l'entrée du monument.En cette époque de l'année, l'aspect du That Luang peut paraître austère mais il n'en est rien lors de la fête du That Luang à la mi-novembre. Des bonzes, veus de tout le pays, habitent dans les loges qui entourent le cloître et y reçoivent les offrandes des fidèles. A l'extérieur se tient une véritable foire, avec montreurs d'animaux, manèges,jeux d'adresse, loteries attractions diverses. la fêtes,qui attire beaucoup de monde, dure plusieurs jours et se termine par une retraite aux flambeaux.


aLe That Dam : ou Stûpa Noir. Il doit son surnom aux sombres moisssures qui le recouvrent, est sans doute très ancien. Selon la légende, il serait le gardien d'un dragon à sept têtes qui aurait protégé la ville lors des invasions siamoises. Quand on connaît cette période tragique de l'histoire du Laos, on se dit que la protection n'a guère été efficace d'une grande dévotion. Comme il n'était pas visitable nous nous sommes contentés de déjeûner en face.

aLe musée de la Révolution lao : Le musée contient des convenirs de la guerre de libération, éclairant l'histoire moderne du Laos, ainsi que des vitrines montrant la "modernité" de l'industrie, de l'agriculture la politique... C'était la rubrique "Communisme et langues de bois". Ce musée est très intéressant mais l'idée communiste reste très présente.

aLe marché chinois : Dans le guide du Routard, ce marché chinois appelé marché du soir malgré son nom est ouvert toute la journée seulement, apparaît sans grand intérêt. Il y a moins de monde que celui du matin mais est plus intéressant pour certains de nos achats comme les DVD et la HI-FI Vidéo.

Nous avons eu l'habitude de commencer nos journées par les visites des monuments et de finir par une détente à la piscine. Tout les temples et musées ferment à 16h et deux visites par jour sous une chaleur humide et lourde étaient amplement suffisantes. La piscine se trouve dans un hôtel appelé la Settha palace.L'entrée est de 6$. Ce prix reste cher pour les habitants du Laos et nous n'étions jamais plus de dix personnes et en général que des touristes. D'aprés le guide du Routard, c'est la plus belle des piscines du Laos.
















Le cousin de mon père, qui habite pas très loin de notre Ghuesthouse et qui parle très bien français, nous a amené visité la Vat Xieng Khuan. C'est à 24 km de de Vientiane vers le sud-est en logeant le Mekong. En fait, il ne s'agit pas vraiment d'un temple mais plutôt d'une sorte de parc où l'on a édifié plusieurs dizaines de statues évoquant le panthéon lao et hindouiste, notamment un Bouddha couché d'une vingtaine de mètres de long. Elles ont été rélisées dans les années 50 par un bonze qui souhaitait unifier boudhisme et hindouisme. Ce parc n'a été construit qu'en 1950 mais on a l'impression qu'il date de plusieurs siécle déjà! Le seul édifice du lieu est une espèce de citrouille géante percée de fenêtre et surmontée d'un arbre de vie.On y pénètre par la bouche d'un dragon pour effectuer un voyage iniatique de l'enfer vers le paradis en passant par la terre. D'autres statues représentent des personnages de contes et légendes que les lao jadis racontaient aux enfants.

Ensuite à 15 km de ce parc se trouve le parc éthnique. Un gentil monsieur lao qui parle très bien français et anglais nous fait visister les trois différentes maisons traditionnelles lao : maisons des plaines, des plâteaux et des maisons actuelles de la campagne.

Le reste du temps nous l'avons passé à nous promener dans les rues de Vientiane et sur le bord du Mekong où au loin à au loin à l'opposé du fleuve, on pouvait apercevoir la Thaïlande.

Le matin du 16 Août à 6h00, mes parents et nous partons en route vers le sud du pays en direction de Savannakhet, auparavant la deuxième ville après Vientiane mais Paksé a pris sa place. Il faut environ 8 heures de route pour s'y rendre pour même pas 600 km. Dans le guide du Routard, c'est indiqué 8 à 9 heures de route était très mauvaise mais elle vient tout juste de finir d'être goudronnée, malgré ça on gagnera qu'un peu de temps car les vaches, les chèvres ou même les gens se baladent tranquillement sans peur sur le route. Ils ne font pas attention aux voitures te les voitures sont obligées de faire attention à eux. Pour les animaux de ferme auparavant si on en écrasait un la faute revenait aux chauffeurs et ils devait payer une amende au propriétaire; Maintenant l'amende devra être versée par le proiétaire pour n'avoir pas surveiller ses bêtes et pour avoir mis en danger autrui.

A Savan, deux personnes sur dix descendent de ces vietnamiens "importés" par les français pour encadrer les autochtones. Contremaître, charpentiers, tourneurs, maçons... ils ont toujours leurs amicales, leurs temples, leurs fêtes et leurs églises. Le dynamisme vietnamien fait de Savan une ville agréable. Nous y restons qu'une nuit car il n'a rien à visiter. Nous avons pris un hôtel au bord du Mekong. Le prix de la chambre est le même que notre chambre de guesthhouse mais est plus grande et plus confortable. Plus on s'éloigne de la capitale plus les prix sont nettement moins cher (c'est normal ). Ce soir -là comme il y avait beaucoup de restaurants à spécialités françaises ( bien que les menus sont en anglais et en lao ), nous avons dîné français pour changer.

17 Août à 8h30, départ pour Paksé (5 heures de route). C'est aujourd'hui la deuxiéme grande ville du Laos. C'est une ville animée et commerçante. Sa proximité avec la thaïlande d'où l'on vient par le poste frontière de Chong Mek, en fait la plaque tournate des importations dans le sud pays. Avec la construction par les japonais du plus long pont du laos, récemment ouvert, Paksé devrait asseoir sa position de pôle économique majeur dans les années à venir.

Le Prince Boun Oum, descendant des rois de Champassak s'y était fait construire un palais dans les années 60, c'est aujourd'hui un hôtel : le Champassak Palace Hotel. Nous y sommes restés 2 nuits. Malgré les prix indiqués sur le guide du Routard (classé catégorie prix chic de 25 à 45 $) nous avons pu profité de la promotion de la semaine qui était de 18$ la chambre.

Il y a aussi beaucoup de vietnamiens ici et les restaurants vietnamiens sont excellents au centre ville.Nous avons déjeuner dans un restaurant spécialisé dans la soupe de pâtes de riz aux boulettes de boeufs appelées " phô" qui aussi très connue à Paris. Comme il était déjà 15h00, il était trop tard pour aller visiter le Vat Phou qui ferme à 16h30, nous décidons d'aller à 35 km de Paksé à Chong Mek. C'est une ville frontière entre le Laos et Thaïlande où se trouve un grand marché où les produits sont taxés ( un peu comme Andorre). La propriété de cette ville à toujours était la cause des multiples disputes, attentats et attaques des résistants des 2 pays. Mais nous n'avons rien trouvait d'intéressant. Malgré que ce soit la frontière thaï-lao, les prix restent chers, pas pour les touristes mais comparés aux prix en Thaïlande.

18 Août à 8h00, nous allons enfin visiter le Vat Phou à Champassak, c'est le sîte le plus intéressant et le plus important du Laos. Pour les amoureux de vieilles pierres, sa visite justifie à elle seule un voyage dans le Sud du pays. La ville se trouve à 35 km de Paské. Pour se rendre à ce temple, on doit prendre une espèce de barques géantes qui peut contenir plus de 3 voitures et plus d'une vingtaine de personnes. A bord des femmes sont installées là pour vendre de la soupe de nouilles au coco et au poisson servie froid comme chaud. Le temple se trouve sur une des îles (car il y en a plusieurs). L'endroit est très joli avec ses montagnes et ses plaines fleuries. Le Vat Phou (le Temple de la Montagne,en Lao) est le berceau de la civilisation khmère, bien avant Angkor. Les ancêtres des Khmers firent du site actuel de Vat Phou leur principal centre religieux. La légende dit qu'à une époque très reculée, des religieux, sans doute venus de l'Inde, avaient vu dans la montagne appelée aujourd'hui Phou Bassak ( "le sexe de la montagne"), le sexe de Civa durant la création du monde. Curieuse interprésentation pour une montagne qui, au contraire d'un symbole masculin, a vraiment la forme d'un sein, avec un téton dressé au sommet. On y accède par le baray ou grand bassin qui servait aux joutes nautiques. Ensuite on longe la grande allée qui mène aux palais qui mesure environ 200m de long et est bordée de sculptures symbolisant le lingam (phallus) de Civa. Les ruines des 2 principaux palais sont situées au bout de l'allée. Le palais du Nord appelé aussi palais des Femmes et palais du Sud pour les Hommes. Les premiers escaliers montant vers le sanctaire sont situés dans l'axe de l'allée centrale, derrière les 2 palais. drrière le sanctuair, un bas relief sculpté dans un rocher montre la trinité sacré : Civa au milieu, entourré de Brahma à gauche et de Vishnou à droite. En continuant son chemin vers le nord, on tombe sur un petit lieu de cérémonie moderne et de monastére. A l'arrière, on tombe sur la table à sacrifices humains sur ce site.

Dés la visite terminée (11h00), nous nous dirigeons encore plus dans le sud, à environ 100km de Champassak, à coté du village de Ban Khône se trouve à 1,5 km les chutes de Li Phi, ce qui veut dire en lao quelque chose comme "La Nasse du Fantôme". Les chutes sont appelées ainsi car, à l'endroit où elles tombent, se formet comme un cul-de-sac sans courant qui retient des épaves. Et lorsque le Mékong charrie des cadavres, c'est la qu'ils échouent. Les chutes sont pas très hautes mais le cadre est sauvagement beau. On y a déjeuné là.

Après manger, nous pensons renter à Paksé mais on nous a parlé d'un village au bord du Mékong où habitent des cambodgiens qui ont installé un petit marché avec des produits bien de chez eux. Nous nous y rendons donc par curiosité car ce site ne figure pas dans notre livre et l'endroit n'était pas dangereux. (Pas très intéressant). La nuit va bientôt tombée nous reprenons notre chemin de retout à Paksé.

19 Août à 9h00, nous nous préparons pour rentrer à Vientiane. Il pleuvait beaucoup ce jour là, ce qui nous a beaucoup retardé. A midi, nous arrivons à Thatkek et nous cherchons un restaurant à spécialité laotienne mais malgré que nous n'étions plus à Paksé, il y avait encore beaucoup de restaurants vietnamiens et nous avons mis une heure à en trouver un. Il est 14h00 et il nous fallait encore faire un peu plus de 500km. Donc on pourrait arriver normalement à 19h00 voir 20h00, ou bien s'arrêter à Paksane pour y dormir car la nuit se baisse à 18h00 et que la route n'est pas très prudent.

Mais nous avons estimer qu'en faisant attention et en s'arrêtant plus on pourrait arriver à bon port pour 20h00. Mais l'inconvénient c'est que la pluie n'a cessé de tomber. Nous arrivons enfin à 30km de Vientiane et la tempête a provoqué une panne générale d'électricité dans les villages, encore une bonne raison d'arriver tard!! les villages s'éclairaient grâce aux bougies. Mais plus on s'approche de Vientiane plus l'élétricité revenait. Nous sommes arriver à Vientiane à 21h00. Il y avait encore quelqu'un à la Ghuesthouse "heuan lao" donc nous avons pu prendre une chambre pour les 2 dernières semaines.

Du 20 au 28 Août, Nous avons eu la chance de pouvoir assister à l'inondation de Vientiane. Pourquoi la chance? Parce que cela faisait 40 ans que les maisons au bord du mékong n'ont pas été inondées. Cette année, le Mékong a causé des conséquences désastreuses etmeurtières en chine au point de déborder jusqu'en Thaïlande et au Laos. Seules les villes sur le bord du Mékong ont été touchées. Le reste du temps, nous les avons passé à nous promener dans Vientiane, à faire les derniers achats, à rendre visiste à mes cousins et amis.

Le 27 Août, comme c'est le dernier jour, avant de repartir en France la tradition veut qu'on fasse une cérémonie d'adieu. Cette cérémonie se nomme le Soukhouan. On dit que chaque lao posséde, dans 32 parties de son corps, une âme qui à la fâcheuse tendance à vouloir se promener dans la nature, au risque de se faire avaler par un esprit. Outre ce besoin d'indépendance, les moindres chocs ou événements peuvent provoquer leur fuite. ce qui peut devenir désastreux si la personne veut réaliser quelque chose, comme partir en voyage, se marier, acheter une voiture... ou remercie les génies pour une naissance. On s'assoit autour d'un plateau chargé de friandises et un mophone, souvent un ancien bonze, allume des bougies, fait une prière à Bouddha et s'adresse aux divinités de l'année pour les invités à présider la cérémonie et à se nourrir de friandises. Quand il pense que les âmes sont retournées dans le corps, celles-ci sont alors symbiquement attachées avec un fil de coton aux poignets, fil qui devra y rester au moins 3 jours. A ce geste symbolique s'associent tous les partipants qui se touche le coude pour former une chaîne de solidarité Le Soukhuan s'est terminé par un banquet copieusement arrosé d'alcool de riz.

En conclusion, le laos est un pays encore très pauvre malgré l'invistement de l'état pour amméliorer les routes, construire des écoles, s'ouvrir au tourisme (très récent, depuis 2 ans seulement). Ils ont encore dans leur manière de vivre un sérieux problème avec l'hygiène et vivent encore (surtout dans la campagne) à l'ancienne. Bien que les jeunes sont influencés par la culture thaïlandaise ( qui est influencée par la culture japonaise qui est influencée par la culture américaine...) C'est à dire la mode, la musique, ils restent encore très respectueux de la tradition. Comme pour le tabac, une fille qui fume est très mal vue (qui n'est pas plus mal) mais une fille qui boit de l'alcool est tout à fait normal!!! Les jeunes du Laos ne comprenaient pas.

A la campagne, une fille de mon âge est déjà marier et de multiples enfants. En ville, une fille de mon âge aime sortir (comme les jeunes de France) en boîte, au karaoké, se maquiller, s'habiller à la mode, etc... La plupart de jeunes de France étudiants de bonnes familles finissent leur études à l'étranger ( au Japon, en Chine,en Australie...). Nous avons pu voir une de mes cousines éloignées qui était en vacances et qui devait repartir au début de septembre en Chine pour continuer son B.T.S commerciale d'import-export.

En finale, je suis contente de ce voyage car le laos s'est développé très vite mais tout juste assez pour que puisse encore les conditions de vies, les traditions et les manières des habitants avant qu'il ne devienne la copie de la thaïde avec les bons côtés et les mauvais."